Rabu, 12 Februari 2014

Selon une estimation de l'ONU, le séisme a causé en 2011 des pertes économiques de l'ordre de 210 milliards de dollars, soit près de 57,4 % des pertes enregistrées cette année là à la suite d'un désastre172.
Effets sur la finance[modifier | modifier le code]
Plusieurs conséquences sont visibles dès après le séisme. Le Nikkei 225 de la bourse de Tokyo accélère sa chute de la journée, alors qu'il ne reste qu'un quart d'heure de cotation avant la clôture lorsque le phénomène est ressenti, et clôture la journée du vendredi 11 mars en baisse de 1,7 %, à 10 254,43 points173. La journée du lundi 14 voit la bourse de Tokyo clôturer en baisse de 6,18 %174, celle du 15 en baisse de presque 10 %, avant de clôturer en hausse de 5,68 % le 16 mars175. Par ailleurs, la valeur du yen sur les marchés recule dans un premier temps, passant d'un dollar pour 82,75 yens en fin de matinée, à un dollar pour 83,30 yens dans les minutes qui suivent le séisme173, avant de reprendre de la valeur face à l'euro et au dollar américain à la suite de rapatriements de fonds176. Les jours suivants voient une hausse de la valeur du yen face au dollar, soutenue par des spéculations sur des rapatriements de fonds au Japon, et qui amènent celui-ci à la valeur de 76,25 yens pour 1 dollar, un taux jamais atteint depuis la fin de l'occupation177, et qui entraîne le 18 mars une intervention concertée des pays du G7 pour faire baisser celui-ci178.
Le jour même, la banque du Japon affirme qu'elle agirait dans les semaines suivantes de manière à assurer un fonctionnement satisfaisant du marché179 et injecte dès le 13 mars 2011 55 milliards de yens à 13 établissements financiers du Nord-Est pour faire face aux demandes de retrait d'argent liquide180, puis 15 000 milliards de yensn 8 sur les marchés dans la journée du lundi 14 mars174, puis 5 000 milliards de yens dans la journée du 15 mars181. Ces interventions continuent pour atteindre un total de 28 000 milliards de yens le 17 mars177 et de 37 000 milliards de yens le 18 mars, soit l'équivalent à cette date de 8,55 % du PIB du Japon en 2010178. Elle consent par ailleurs le 7 avril des prêts d'un an jusqu'à hauteur de 1 000 milliards de yens aux entreprises les plus touchées182.
Dans les jours suivant la catastrophe, les premières estimations chiffrent les dégâts en dizaines de milliards d'euros183, mais les entreprises du secteurs ne disposent pas de modèles précis pour chiffrer les conséquences économiques de ce type d'événement184. Les réassureurs sont touchés par les conséquences économiques du séisme185, et les entreprises européennes du secteur estiment leurs pertes potentielles de un à deux milliards d'euros186. Le 21 mars, la Banque sur l'économie de l'Asie de l'Est et du Pacifique estime que la catastrophe devrait coûter entre 122 et 235 milliards de dollars (86 à 165 milliards d'euros), soit entre 2,5 et 4 % du PIB du Japon187.
D'après l'OCDE au 5 avril, « la perte en termes de capital physique s’établirait entre 3,3 et 5,2 % du PIB, et la croissance au Japon devrait perdre de 0,2 à 0,6 points de pourcentage (il ne s’agit pas de taux annuels) au cours du premier semestre et entre 0,5 et 1,4 points au deuxième »188. Le journal Nikkei évoque le même jour un PIB contracté de 0,6 % en rythme annualisé au premier trimestre 2011 par rapport au précédent, puis de 2,6 % au deuxième189.
Impacts sur l'industrie[modifier | modifier le code]
Voir aussi les articles détaillés sur les conséquences sur l'industrie automobile, sur l'industrie agro-alimentaire, et sur le tourisme

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